La sous-traitance industrielle permet aux sociétés manufacturières de se consacrer davantage à leurs principales activités. En même temps, elles profitent des compétences des divers prestataires dans une optique d’optimisation des performances. Ceci étant, comme dans le cadre de toute collaboration, cette solution implique des entités différentes, tant au niveau structure qu’en matière de processus. Afin de garantir une collaboration bénéfique et saine entre le mandataire et les sous-traitants, il est essentiel de comprendre les risques liés à la qualité des tâches confiées.
Sous-traitance industrielle : fonctionnement
La sous traitance industrielle fait l’objet d’un contrat par lequel une société dite « donneur d’ordres » délègue à un prestataire dit « sous-traitant » la réalisation de certaines opérations. Il peut s’agir d’une ou plusieurs étapes d’un processus de production, depuis la conception jusqu’à la maintenance. Ce système a le même fonctionnement que toute autre prestation de sous-traitance. La société commanditaire établit un cahier des charges énumérant les résultats attendus du point de vue technique, fonctionnel et en termes de matériaux ou de délais. Après la réalisation de ce cahier des charges effectué, le donneur d’ordre peut faire appel à ses prestataires habituels ou lancer un appel d’offres. D’abord, il faut solliciter l’ensemble des partenaires identifiés pour trouver la meilleure offre financière et technique. Les grandes firmes industrielles travaillent généralement avec des collaborateurs de confiance répertoriés auprès du département Achats. Dans le cas où aucun prestataire ne peut répondre aux besoins, le recours au lancement d’appel d’offre s’avèrerait indispensable. Pour en savoir plus, consultez cette page.
Les avantages de la sous-traitance industrielle
En matière de sous traitance usinage, derrière, il y a toujours cette volonté d’atteindre des objectifs bien définis. La plupart du temps, l’entreprise s’attend avant tout à en tirer des avantages financiers, autrement dit la réduction des coûts de production. Cette solution est adoptée par bon nombre de sociétés réputées. En effet, même les grands groupes font appel à la sous-traitance dans la fabrication des produits que l’on voit dans les publicités et les boutiques. Mais il est impératif que cette méthode soit financièrement bénéfique, l’activité sous-traitée entrant dans le cadre des tâches habituelles. Si l’activité en question est rarement effectuée, sous-traiter peut faire perdre de l’argent. Cela est d’autant plus vrai lorsque la sous-traitance usinage concerne une production en échelle. Le recours à des sous-traitants revient à s’en remettre à des spécialistes pour une tâche définie. La plupart des sous-traitants sont spécialisés dans un domaine en particulier. De ce fait, le professionnalisme est un des critères clés à prendre en compte dans la sélection des prestataires. Par ailleurs, la qualité a forcément un effet sur l’image donnée à la société donneuse d’ordre. Ce facteur est une chose que tout professionnel voulant s’imposer sur le marché ne peut pas négliger. En ce sens, l’expertise du sous-traitant est un des gages de la qualité à considérer.
Audit : un moyen d’optimiser la qualité de sous-traitance
Dans le cadre du contrat avec un sous traitant usinage, la question de la qualité doit impliquer une évaluation continue des prestataires. Cela permet au donneur d’ordre de s’assurer que les normes de fonctionnement et de qualité telles qu’établies initialement soient continuellement respectées. L’objectif est de veiller à ce que la chaîne de production garantit la qualité de produit conventionnelle, sans faire l’impasse sur le respect des dispositions concernant les opérations courantes. Suivant les règles mentionnées dans le contrat, il s’agira aussi de s’assurer de prendre les mesures appropriées face à tout dysfonctionnement ou malfaçon.
Le service contrôle qualité a également pour responsabilité de définir, en se basant sur les évaluations effectuées, les différentes mesures pour améliorer des performances des sous-traitants. La qualification et la productivité sont des enjeux de taille dans une telle collaboration. Ainsi, la possibilité de corriger et optimiser les processus, sans générer des surcoûts, doit faire partie des obligations imposées par le donneur d’ordre. Dans le cadre d’un contrat de sous-traitance sur le long terme, il peut être plus judicieux de faire appel à un regroupement d’entreprises de sous-traitance industrielle. Dans ce cas, pour le contrôle qualité, cela permet d’homogénéiser les règles et procédures. En même temps, l’entreprise bénéficiera d’un service global avec uniformisation de la qualité. De plus, avoir affaire à un interlocuteur unique simplifie la communication entre le commanditaire et les divers prestataires.